La semaine dernière, j’ai aperçu des bernaches. Je réfléchissais à un thème pour le jour de la terre. J’étais, je dois le dire, désabusée. Le plan de match de nos élu.es n’a rien de vert malgré ce qu’ils en disent.
Modèle axé sur la croissance
Pourquoi continuer de promouvoir un modèle déshumanisé qui nous mène tout droit vers un désastre environnemental ? Ce modèle axé sur la croissance s’appuie sur l’exploitation pure et simple de la nature et de tout ce qui lui est associé : les femmes, nos richesses collectives ainsi que celles des autres peuples. Ce modèle maintient et justifie la hiérarchie, les guerres, les inégalités, les injustices et la violation des droits de la personne.
La nature est sacrée
Désabusée ? Oui, mais cette image de l’oie sauvage fait son chemin dans mon cœur. Grand modèle de solidarité, elle exprime également une notion de survie. C’est en observant la nature que nous retrouvons la voie de nos vraies valeurs. Il est possible de faire marche arrière si nous décidons aujourd’hui que cette nature est sacrée. Ainsi nous saurons poser les bonnes questions, faire les bons choix, et avancer dans la même direction ensemble.
Il y a bien des causes à combattre en ce monde, mais il suffit de réfléchir un peu pour trouver un cadre universel à ces luttes. Elles sont toutes nées en réaction à des systèmes d’oppression, de domination et d’exploitation.
Rôle des femmes
C’est pourquoi nous les femmes avons un très grand rôle à jouer dans ce combat car depuis très longtemps déjà, nous nous y sommes engagées.
En ce jour de la terre, je vous invite à lire sur le sujet de l’écoféminisme. Il a fait son chemin, un pas à la fois, jusqu’à nous. Et aujourd’hui, en ces temps troublés, il prend tout son sens.