La Station
En tant qu’éditrice de Pause-Vie, je passais le 2 octobre dernier un après-midi de formation à La Station pour ensuite y revenir pour une autre activité : Le foyer des possibles. J’en suis ressortie en soirée avec le sentiment que le monde était réellement en train de changer en mieux.
Espace de travail collaboratif
La Station est un espace de travail collaboratif. Un milieu où travailleurs autonomes, professionnels, petites entreprises et organisations utilisent les bureaux, les salles de réunion et installations selon leurs besoins. Le tout situé dans un bel espace lumineux au centre-ville de Rimouski. Un endroit qui offre également un environnement stimulant pour l’entrepreneuriat.
Projet novateur
Un grand projet, novateur, que Claudia Côté-Fortin, sa directrice, mûrissait depuis très longtemps. Originaire de Rimouski, Claudia s’est toujours impliquée dans son milieu, ce qui lui a permis de connaître et bâtir des relations avec ceux qui font maintenant partie de ses proches collaborateurs. Bien ancrée dans la communauté, elle s’est ainsi dirigée vers la voie de l’entrepreneuriat.
Le coworking
C’est au cours d’un voyage à Bordeaux, effectué dans le cadre de ses études en techniques administratives au Cégep de Rimouski qu’est né son rêve de fonder un espace de « coworking ». Elle en a fait son projet de fin d’études. Elle continue de nourrir cette vision tout au long de son baccalauréat en finance et elle reçoit finalement la bourse Jinette-Côté de la Fondation de l’UQAR. Son entreprise peut maintenant devenir réalité.
Modèle collaboratif
Entre temps, d’autres rencontres, d’autres options et les valeurs communautaires de Claudia lui feront mûrir davantage son projet. Son modèle d’affaires, autrefois basé sur l’entreprise privée, évoluera vers un choix plus cohérent avec sa mission, celui d’un modèle collaboratif.
Une richesse collective
La Station devient alors un organisme à but non lucratif où l’entrepreneuriat se transforme en richesse collective. Un endroit stimulant, soutenant et soutenu, où les acteurs du milieu, les gens d’affaires et les porteurs de projets se côtoient et peuvent partager leurs expériences.
Réseautage
Pour une femme comme Claudia, qui a reçu la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour son implication sociale et communautaire, ce milieu lui permet de créer un univers de liens de même qu’un univers de possibilités. Spécialiste du réseautage, elle aime connaître les gens et les mettre en relation les uns aux autres.
Un milieu de vie
Pour elle, La Station est beaucoup plus qu’un espace ou un modèle d’affaires. « La Station est plus qu’un lieu de travail, c’est un milieu de vie, une communauté et une grande force pour notre région. Rien ne me fait plus plaisir que de voir les membres et utilisateurs de La Station connecter entre eux. Chacune de leur réussite me fait chaud au cœur. »
Femme de vision
Âgée seulement de 29 ans, Claudia Côté-Fortin a la tête remplie d’idées. Femme de vision, de valeurs et de carrière, elle souhaite ne jamais cesser d’apprendre. Elle a un mot qui résume la portée de ses projets : « c’est exponentiel ». Ça promet !
Le foyer des possibles
C’est également à La Station que j’ai rencontré Céline Nyinawumuntu, agente de projets jeunesse à Économie sociale du Bas-St-Laurent. Cet organisme a pour mission de promouvoir l’entrepreneuriat collectif et l’économie sociale en tant que vecteur de développement régional.
Activité de réflexion
C’est dans le cadre de l’Incubateur d’entreprises collectives Sismic de l’organisme qu’elle a créé l’activité de révélation et de réflexion sur des projets d’entreprises « Le Foyer des possibles ». Cet incubateur Sismic est propulsé par le Chantier d’économie sociale et est financé par le Secrétariat à la jeunesse.
La force des jeunes
Déjà dans sa troisième année d’existence, Le Foyer des possibles est un concept qui réunit la force des jeunes, les idées créatrices, le milieu socioéconomique et de développement et qui tisse également des liens intergénérationnels.
Portée collective
Ce projet agit à la fois sur les enjeux et la portée du collectif. Il génère une force de levier au démarrage d’entreprise en économie sociale. Il nourrit un espace où les jeunes de moins de 35 ans peuvent développer leur potentiel avec l’aide et l’expérience des alliés du territoire qui sont nombreux à vouloir s’impliquer auprès de la jeunesse.
Un parcours enrichi
Céline, dont le nom de famille Nyinawumuntu signifie « la mère des hommes », est originaire du Rwanda. Elle a grandi en Belgique et s’est établie dans la région depuis 8 ans. Elle a terminé ses études au Baccalauréat en communication (relations humaines) à l’Université du Québec à Rimouski ainsi qu’un Certificat en animation culturelle à l’Université du Québec à Montréal.
Liens sociaux
Son emploi à Économie sociale du Bas-St-Laurent s’inscrit aussi dans la lignée de ses valeurs profondes. Elle mentionne que renforcer les liens sociaux en jumelant les forces de la jeunesse avec l’expérience de la sagesse, donne du sens à une idée, à un projet, à un rêve.
Croissance collective
À travers tous les enjeux sociaux actuels, l’entrepreneuriat en économie sociale ouvre donc un univers de sens et de possibles. Il nous invite à renforcer nos liens, à prendre soin de soi et de l’autre, et à porter collectivement notre croissance.
Œuvre collective
Partager des savoirs, prendre des risques, s’assurer que la génération montante détient les conditions qui lui permettent de se propulser vers ses buts c’est prendre part à l’œuvre collective qui se dessine actuellement.
Femmes et ambassadrices
Claudia et Céline ont en commun cette belle énergie communicative qui leur permet de bien s’entourer et de fonder des alliances solides. Elles croient profondément en ce qu’elles créent et travaillent ensemble vers les mêmes buts : une société plus juste où chacun peut y faire une différence. Elles deviennent en ce sens deux ambassadrices de choix pour la vitalité de notre région.