Une longue larme longe ma joue
Descend dans mon cou et sillonne mon cœur
Froid de douleur
Après l’enfantement, l’affrontement
Après l’impuissance, la désespérance
Noyée dans ma souffrance, je m’enfonce
Face à face avec l’insouciance
Mes entrailles pétrifiées
Me laissent glacée au sommet de l’effroi
Peur de tomber au fond de moi
Ne plus comprendre et perdre le contrôle sur ce jeu de rôle
Devant mon petit géant aux pieds d’argile
Mon amour est si grand et si fragile
À la croisée des chemins
Je lâche doucement sa main
Mort dans mon âme, je le laisse aller
Vers son destin
Douleur dans mon ventre, toujours je t’aimerai